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La sexualité n'est pas un sujet tabou

Dans beaucoup de famille, la sexualité est considérée comme un sujet tabou. De ce fait, plusieurs jeunes confrontent seuls les problèmes liés à la santé sexuelle et santé reproductive. Parmi les sujets considérés des tabous, il y a la menstruation, le désir sexuel, les infections sexuellement transmissibles (IST), y compris le VIH, les grossesses non désirées, les méthodes contraceptives, l'utilisation des préservatifs en particulier, ainsi que bien d'autres questions liées à la sexualité.

La sexualité n'est pas un sujet tabou
La sexualité n'est pas un sujet tabou

Non, la sexualité n'est pas un sujet tabou

Dans beaucoup de famille, la sexualité est considérée comme un sujet tabou. De ce fait, plusieurs jeunes confrontent seuls les problèmes liés à la santé sexuelle et santé reproductive. Parmi les sujets considérés des tabous, il y a la menstruation, le désir sexuel, les infections sexuellement transmissibles (IST), y compris le VIH, les grossesses non désirées, les méthodes contraceptives, l'utilisation des préservatifs en particulier, ainsi que bien d'autres questions liées à la sexualité.

L'accès aux l'informations sur la santé sexuelle et reproductive est un droit fondamental pour toute personne en âge de procréation. Parler aux jeunes et adolescents des sujets importants liés à la sexualité ne devrait pas être traité de tabou.

En quoi l'accès à l'information sur la santé sexuelle est un droit fondamental

Le 4 septembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la santé sexuelle et reproductive. Cela prouve à suffisance, combien la sexualité fait partie du bien-être de l'homme et de la femme. Les droits humains impliquent le respect des droits sexuels et reproductifs. C'est-à-dire, toute personne a le droit de mener une vie sexuelle sûre et librement choisie. Pour ce faire, il faut avoir accès à l'information fiable en la matière.

Nul n'ignore que dans notre pays, la sexualité est un sujet tabou. Etant donné que dans beaucoup de familles, les jeunes ne sont pas autorisés à pratiquer la sexualité, les parents évitent d'aborder la question avec leurs enfants. Or, la nature à horreur du vide dit-on. Le fait de ne pas aborder le sujet en famille, en particulier avec les parents, les jeunes recourent à d'autres sources d'informations qui souvent ne sont pas fiables et donc induisent plusieurs jeunes et adolescents en erreur. 

Certains parents estiment que parler de la sexualité à ses enfants peut les inciter à la pratiquer. Pourtant, malgré la rigueur des parents, plusieurs jeunes et adolescents sont plus actifs sexuellement que certains adultes. Il est donc temps de briser le tabou autour de la sexualité et d'en parler ouvertement sans gêne pour réduire les conséquences liées au manque d'informations fiables.

Le manque d'information sur la santé sexuelle tue 

A en croire le logiciel DHIS2, seulement 17% des jeunes et adolescents dont l'âge varie entre 10 et 24 ans ont pu accéder aux services de santé au cours de l'année 2021 en RDC. Alors que le pourcentage des jeunes et adolescents sexuellement actifs est de loin élevé. En République démocratique du Congo, la vulgarisation des informations sur la santé sexuelle et santé reproductive reste préoccupante. Priver les jeunes et adolescents des informations relatives à la sexualité est donc une violation de nos lois. Le manque d'information limite l'accès aux services de santé sexuelle et santé reproductive.

Il est donc temps pour la société congolaise, particulièrement, le gouvernement et les parents, de cesser de considérer la sexualité comme un sujet tabou, et de mettre en place des mécanismes appropriés pour accompagner les jeunes et adolescents dans leur vie sexuelle et reproductive tout au long de la vie.

 

Eric Nsungu

Discussion (1)

    Chadrack Kanza

    Merci