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Comment lutter contre la mortalité maternelle en RDC ?
Plusieurs femmes en RDC décèdent de suite d'une grossesse ou d'un accouchement. Selon UNFPA, chaque jour, la RDC enregistre chaque heure au moins 4 décès de femmes de suite des accouchements ou des complications liées à la grossesse.
Plusieurs femmes en RDC décèdent de suite d'une grossesse ou d'un accouchement. Selon UNFPA, chaque jour, la RDC enregistre chaque heure au moins 4 décès de femmes de suite des accouchements ou des complications liées à la grossesse. Les causes de ces décès sont généralement liées à l’hémorragie et l’éclampsie. Sans compter la négligence de certains hôpitaux. Cette triste réalité augmente le stress chez les femmes enceintes. Comment donc lutter contre la mortalité maternelle en RDC ?
Il est possible de réduire le nombre de décès maternels en république démocratique du Congo. Il est inconcevable qu’une femme décède en donnant la vie. Voici quelques pistes de solution pour lutter contre la mortalité maternelle.
Lutter contre les grossesses trop précoces
A peu près 19% d’adolescentes de 15 à 19 ans ont déjà donné naissance à au moins 1 enfant, c’est ce qu’on considère de grossesses trop précoces. Et donc, nous comprenons par-là que le problème de mortalité maternelle est lié à l'éducation sexuelle des jeunes. Sur ce, les parents et l'école ont un grand rôle à jouer. Ces derniers sont appelés à donner des informations nécessaires aux jeunes filles et adolescentes en âge de procréation.
Très souvent, les parents évitent de mettre à la dispositions des jeunes filles, par exemple les informations en ce qui concerne l'utilisation des préservatifs. Estimant que cela peut pousser les jeunes filles et adolescentes à devenir actives sexuellement. Je n'entrerai pas dans ce débat. Mais la vérité est que, le manque d'informations fiables sur les méthodes contraceptives fait grimper le taux de la mortalité maternelle dans notre pays.
Eviter les grossesses trop tardives
D’autre part, environs 7% des femmes de plus de 45 ans ayant plus de 7 enfants continuent de mettre au monde. C’est ce que l’UNFPA considère comme des grossesses trop tardives. Bien que donner une naissance est une belle expérience, il faut s'arrêter à un moment. Il est évident qu'un nombre élevé des grossesses peut nuire à la santé de la femme. Et avec le poids de l'âge, on perd certaines aptitudes physiques que l'on possédait jadis. Loin de moi l'idée de dire qu'à cet âge il ne faut pas jouir de la sexualité. En revanche, il faut recourir aux méthodes de planification familiale et ainsi éviter les grossesses trop tardives.
Espacer et limiter les grossesses
Le Fonds des Nations unies pour la population révèle également que dans 26% des cas, l’intervalle entre deux naissances est inférieur à deux ans. C'est ce qu’on appelle grossesses trop rapprochées. Ne pas espacer les grossesses est non seulement une attitude irresponsable, mais aussi un acte criminel. Avec toutes les méthodes de planifications familiales disponibles dans notre pays, les grossesses trop rapprochées ne devraient plus être un problème. Malheureusement, c'est toujours le cas. De plus, une femme sur cinq donne naissance à 10 enfants ou plus en RDC. C’est vraiment ce qu’on appelle grossesse trop nombreuse.
Comme quoi, une bonne prise de conscience peut aider notre pays à réduire et à limiter le nombre des décès maternels. En outre, le gouvernement de notre pays doit également veiller à la qualité des soins dont bénéficient les femmes enceintes dans les différents hôpitaux et/ou maternités.